Experimentation animal et l'Angleterre

Publié le par Rainette2

Reçu de ProAnima. Vous pouvez également allez vous documenter sur le site Antidote Europe qui met en avant comment avec la toxinogénomique les expériences sur les animaux sont totalement dépassées. Il est temps d'évoluer ! Assez de ces discours nazis sclérosés !

Comité Scientifique Pro-Anima pour une science éthique et moderne
http://www.proanima.fr/

Alternative à l'expérimentation animale : l'Angleterre moteur de l'Union européenne ?

 

Nous avions publié des chiffres des instances européennes qui malheureusement démontraient le peu d’intérêt pour les progrès des recherches sans animaux dans la "vieille europe" en dépis de grands progrès inattendus aux Etas-Unis.

En effet, malgré de belles déclarations, la Grande Bretagne comme la France consacre un budget ridicule aux recherches alternatives. Cependant, un communiqué nous annonce que le Royaume-Uni souhaiterait augmenter le financement de la recherche d’alternatives à l’expérimentation animale… Un effet d’annonce ou une réelle volonté politique? Cela reste à démontrer.



De fait, l’article ci-dessous tend à démontrer une réelle volonté d’améliorer le financement de la recherche d’alternatives mais seulement à la condition d’aboutir à la restriction et non à l’éradication des tests sur animaux par des méthodes éprouvées. Nous publions ce texte pour montrer à nos lecteurs la perversité, voire la « perfidie » du système et la difficulté d’innover face à la routine et à un lobby international souhaitant continuer les tests sur animaux pour de multiples raisons autres que la Santé Humaine. Et cela sans tenir aucun compte d’une communauté scientifique gagnée peu à peu aux nouvelles méthodes de tests. Souvenons nous de la déclaration de Thomas Hartung, directeur du Centre de Validation des méthodes Alternatives à l’Expérimentation animale (ECVAM) : « La directive REACH est une opportunité pour transformer la toxicologie en une science respectable »…en Allemagne et même en France, de plus en plus de scientifiques, chercheurs, s’élèvent contre les tests sur les animaux, pratiques obsolètes et empiriques qualifiées par certains de « peu fiables pour les humains ».

Le Royaume-Uni a annoncé son intention de doubler le financement de la recherche visant à réduire et à remplacer les expériences sur les animaux.

A l’heure actuelle, le Department for Innovation, Universities ans Skills (département britanique de l’innovation, des universités et des compétences) verse un peu plus de 2 millions de livres (soit 2,78 millions d‘euros) chaque année au National Centre for the Remplacement, Refinement and Reduction of Animals in Research (NC3Rs, le centre pour le remplacement, le perfectionnement et réduction de l’utilisation des animaux de laboratoire). Ce montant devrait passer à 5 millions de livres (plus de 6 millions d’euros) par an d’ici à 2010-2011.

 

« Le financement supplémentaire qui sera accordé d’ici 2011 est une agréable surprise. Pour un nouvel organisme en pleine expansion, le soutien conséquent du gouvernement montre combien les efforts de remplacement, de perfectionnement et de réduction de l’utilisation des animaux de laboratoire sont importants pour la science britannique », explique Vicky Robinson, présidente du NC3Rs. « Ces fonds supplémentaires nous permettrons d’élargir la portée de nos recherches au sein de la communauté scientifique et de financer davantage de projets de recherche de haut niveau afin de diminuer l’utilisation des animaux et ainsi améliorer leur bien être ».

 

« La recherche sur les animaux joue un rôle vital dans le domaine de la recherche médicale et a contribué à sauver des millions de vies humaines. Cependant, il est important de toujours chercher des alternatives ; le gouvernement s’est engager à remplacer, perfectionner et réduire l’utilisation des animaux de laboratoire. C’est un domaine dans lequel nous avons la primauté », a rajouté Ian Pearson, le ministre de la science et de l’innovation.

 

Notre pays jouit d’un riche passé en matière de protection et de bien être des animaux ; les travaux du NC3Rs contribuent donc à poursuivre cette tradition. L’augmentation de ce financement permet au centre de réaliser non seulement davantage d’activités de recherche qu’ils financent mais également d’amplifier leur impact. »

 

Le NC3Rs, créé en 2004, rassemble des parties prenantes du monde universitaire, de l’industrie, du gouvernement et des organisations consacrées au bien être des animaux ; il permet de faciliter l’échange d’informations et d’idées ainsi que d’encourager la traduction des résultats de recherche en pratiques qui contribueront à l’épanouissement des animaux et profiteront à la science.

 

En novembre 2007, la Commission européenne a rédigé un rapport qui a révélé que 1 874 207 animaux avaient été soumis à des expériences en laboratoire au cours de l’année 2005 au Royaume Uni. Sur les 25 Etats membres, la France est le seul pays à avoir pratiqué plus d’expériences avec des animaux que le Royaume-Uni (2 325 398 animaux ont été utilisés).
Entre 2002 et 2005, le nombre d’animaux utilisés dans des expériences dans les 15 Etats membres les plus anciens de l’UE a augmenté de 3%.

 

Pour de plus amples informations :

 

NC3Rs - National Centre for the Replacement, Refinement and...

CORDIS : service communautaire d’information sur la recherche et le développement

 

Quelques associations amies déterminées à démontrer que l’expérimentation animale en europe n’est pas non plus une fatalité :

 

La Société Protectrice des Animaux nationale - SPA
La Fondation Brigitte Bardot
La Société Nationale de Défense des Animaux - SNDA
L’association Bourdon
La Fondation 30 Millions d’Amis
La Ligue Française Contre la Vivisection – LFCV


lien image : http://www.animalliberationfront.com/Philosophy/Animal%20Testing/...

Comité Pro Anima

par Unanima
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